L’alimentation et la fibromyalgie
Les origines de la fibromyalgie sont encore malheureusement floues. La fibromyalgie a d’ailleurs été considérée longtemps comme une maladie imaginaire ou psychologique, et ce, à tort. Alors, vous pensez que rien ne peut vous aider ! Voici une piste que vous allez pouvoir explorer : L’alimentation et la fibromyalgie.
Mais depuis 1992, la fibromyalgie est désormais reconnue par l’OMS (Organisation mondiale de la santé) et elle est classée dans les maladies musculo-squelettiques.
La fibromyalgie est un dysfonctionnement du centre de la douleur.
Je vous explique : Lorsqu’on se cogne, nos nerfs transmettent un message électrique à notre cerveau qui le convertit en sensation de douleur. En cas de fibromyalgie, le circuit de la douleur est déréglé et surtout hyper sensible. On peut dire qu’il est hyper-actif, ou pour vous donner une autre image c’est un peu comme une alarme de voiture réglée de façon trop sensible. Si une minuscule feuille tombe sur le capot de la voiture, l’alarme se déclenche.
Dans le cas de la fibro, c’est pareil, le cerveau n’arrive plus à décoder les sensations correctement, ce qui entraîne des douleurs continues et diffuses.
Comme beaucoup de « maladies contemporaines », son évolution peut être aussi influencée par certains aliments et certains médicaments.
Je vous propose un petit tour d’horizon des aliments qu’il est préférable d’éviter plus par précaution, car rien n’est vraiment défini.
Mais, bon nombre de personnes fibromyalgiques ont vu leur état s’améliorer en suivant ces principes, comme moi, j’ai pu le faire.
L’alimentation et la fibromyalgie :
on diminue voir, on supprime si c’est possible les éléments qui suivent :
Le gluten :
On supprime le plus possible les aliments contenant du gluten.
Cela concerne donc énormément d’aliments. Mais il est important de faire ce choix au moins pendant quelque temps. Cela vous sera profitable, le temps que votre organisme se nettoie.
On retrouve le gluten dans le pain, les pâtes, dans les pâtisseries, la semoule, les etc… en fait tout ce qui est constitué à partir du blé !
Mais pas seulement, puisque l’on retrouve le gluten dans l’orge, ainsi que le seigle.
Autant dire que c’est un peu un parcours du combattant, surtout au début quand on n’a pas l’habitude.
Plusieurs médecins rapportent une diminution de la fatigue avec l’élimination des aliments à base de gluten, et moi, j’en suis aussi un témoin.
Cela dit, j’ai réintégré le gluten après deux ans d’abstinence, car il faut aussi en consommer un peu. Et je suis partie sur le principe de l’homéopathie qui donne en petite quantité « le poison » pour être immunisé. Je ne conseille pas spécialement de le faire… C’est ce que j’ai vécu en tant que personne fibromyalgique. Je ne suis pas médecin, il est donc important de suivre les conseils en supervision d’un professionnel de la santé.
Et c’est aussi plus convivial de pouvoir partager un bout de pain et fromage autour d’une table chez des amis, une fois de temps en temps.
Parce que dites-vous bien que si vous consommez sans gluten, tout le monde ne le fait pas, et pour les invitations, et la vie sociale, ce n’est pas top (ou « alors, vous n’avez que des amis malades ! » joke !!!)
Les laitages :
On part de la même suspicion que pour le gluten.
Que cela soit réel ou supposé pour un soi-disant phénomène d’auto-immunité et en raison de la teneur en protéines qui peuvent provoquer de violentes réactions de rejet.
Certaines personnes sans être malade ne digèrent pas le lactose.
Quelques médecins, comme le docteur Seignalet, garantissent que la suppression des laitages et du gluten est bénéfique dans la fibromyalgie.
À ce jour, aucune étude n’a confirmé ces affirmations.
Mais pour y être passée sans suivre le régime du docteur Seignalet, j’ai vu une nette amélioration. Le lait de vache est relativement indigeste à haute dose, et s’il est bénéfique pour le calcium, aujourd’hui, nous avons d’autres possibilités pour trouver de calcium facilement.
Le sucre dans l‘alimentation et la fibromyalgie :
C’est toujours un peu pareil. Il n’y a pas de vrai lien de cause à effet, en tout cas au sens du monde scientifique.
Les preuves que les sucres et les glucides raffinés ou le pain blanc (pain de mie) ont un impact néfaste sur les symptômes de fibromyalgie ne sont pas prouvés. Mais quand l’on fait attention, on se rend compte qu’il est difficile pour l’organisme de les assimiler correctement et aisément. On se retrouve souvent avec des lourdeurs, ballonnements, langue chargée etc..
De nombreux patients fibromyalgiques, notent une amélioration lorsqu’ils évitent ces aliments.
Une des explications qui est donnée, est que ces aliments entraînent une élévation brutale du sucre dans le sang, suivie d’une chute tout aussi brutale.
Et quand on joue avec la glycémie, elle n’aime pas trop cela !!! On donne un coup de fouet parce que l’on est fatigué avec le sucre (l’effet n’est plus à prouver) mais on retombe aussi top. Certain le compare à un shoot … là-dessus, je ne saurais me prononcer !
L’aspartame :
« L’aspartame est un agoniste d’un récepteur des cellules nerveuses appelé NMDA (N-méthyl-D-aspartate), qui agit notamment sur la perception de la douleur.
Dans une étude publiée dans le Journal of Rheumatology en 2006, des chercheurs ont trouvé que les patients atteints de fibromyalgie présentent une exacerbation des récepteurs NMDA cutanés. »
Les aliments édulcorés à l’aspartame pourraient donc augmenter les symptômes de certaines personnes atteintes de fibromyalgie.
La suppression de l’aspartame pourrait, selon plusieurs cas décrits scientifiquement, entraîner une amélioration sensible.
Le café dans l‘alimentation et la fibromyalgie :
C’est comme le sucre. Il donne un coup de fouet, car la caféine est un stimulant, mais tout comme le sucre, c’est de courte durée… et quand l’effet se dissipe, la fatigue revient et parfois plus forte qu’avant.
Il est préférable de prendre du thé, mais attention toutefois là aussi, à ne pas en abuser, surtout si vous manquez de fer.
Je fais une petite parenthèse, mais qui est néanmoins importante car : « Le thé, qu’il soit noir ou vert, est l’un de ceux-là. Les tanins qu’il renferme réduisent de 70 % l’absorption du fer non hémique. Pour éviter cet inconvénient, buvez votre thé au moins une heure avant ou après les repas. Cette précaution est importante, surtout pour les femmes non ménopausées qui sont plus à risque de souffrir de carences en fer. » https://www.extenso.org/article/le-the-et-le-fer-ne-font-pas-bon-menage/
Le glutamate dans l‘alimentation et la fibromyalgie :
On en parle que très peu, sans doute parce que c’est un produit rajouté.
Qu’est-ce que c’est ? Son nom précis glutamate monosodique (MSG) et c’est un exhausteur de goût.
On le retrouve dans tout ou presque tous les produits transformés et congelés.
Tout comme l’aspartame, le MSG active les récepteurs NMDA.
D’autres chercheurs pensent qu’il en irait de même pour les nitrates et les nitrites que l’on trouve en quantité importante dans les charcuteries.
Donc à bannir !
Le coup de rouge avec le sauciflard, c’est mort !!!! Oui, je sais, c’est violent quand on apprend ça ! ☹
Bon, on s’en remet et on en profite d’autant plus, quand, on se le permet pour se faire plaisir !!! Une fois de temps en temps.
Mais en général le lendemain, on est bof, enfin en tout cas moi… je le suis ! mais du coup maintenant, je sais pourquoi !!!
Alors, on se focalise sur les fruits et les légumes.